MES
EXPOSITIONS
Inde & Népal - 8000km - 2013/2014
UNE VÉRITÉ PLUSIEURS CHEMINS
Nocturne indien
Source d'inspiration, à la constante recherche d'un visage qui parle de LA VIE, la souffrance, l'isolation, l'humiliation, la sagesse.... Dans cette série certaines des personnes photographiées m'ont vue et nous avons échangé un moment précieux, un regard, un sourire... Le noir omniprésent dans la photo redonne leurs lettres de noblesse à ces personnes. Un grand nombre d'entre elles atteintes d'un certain âge sont considérées comme un véritable poids pour la société indienne, rejetées de leur famille, veufs ou veuves ils sont parfois mendiant, musicien , sadhus... En effet la vie en Inde n'est pas donnée, ni facile, ni gagnée elle est travail, souffrance, caste, traditions, règles de vie...c'est du moins ainsi que j'ai pu percevoir en observant ces visages. Je voulais mettre en lumière toute leur beauté au delà de tous préjugés, qu'ils soient « admirés » comme homme et femme à part entière et que ni leur tenue, ni leur lieu de vie ne puisse venir troubler notre regard . Ils sont pour moi une grande source d'inspiration et bien que mon regard soit attiré par une multitude de détails, que l'accumulation indienne me fascine, j'ai été en perpétuelle quête de ces regards si précieux qui en disent long sur la vie en Inde. Lorsque mon attention se fixait sur un de ces visages il m'était difficile de m'en détacher, j'essayais d'annihiler tout l'autour pour ne voir plus que sa véritable personne. Alors bien évidemment je n'ai pas conversé avec eux et ne connais pas spécifiquement l'histoire respective de chacun mais je crois que leur sagesse, leur douleur, leur histoire transpire dans ces images....
Inde & Népal - 8000km - 2013/2014
UNE VÉRITÉ PLUSIEURS CHEMINS
Incredible india
Pays qui regorge de merveilles, tout y est possible autant qu'interdit par des règles humaines ou divines . Des scènes de vie touchantes, surprenantes. Majoritairement spectatrice j'ai tout de même pu observer de près les savoirs-faire bien éloignés de nos conditions de vie. Retour au Moyen-Âge, les vaches et les humains empruntant les mêmes sentiers, les déchets y sont rois ainsi que le bruit et les odeurs, mélange intéressant qui permet de se mettre dans le bain. Un plat de nouille au coin de la rue pour quelques centimes, un scooter qui perd sa roue en plein carrefour, une grand-mère saoule faisant des tris de sacs attendant seule devant la porte d'une église, des enfants nus courant tout azimut à la recherche d'un jeu, boite en carton ou morceau de bois. Alors c'est sûr qu'évoquée ainsi, ce n'est pas la vie complètement rêvée mais elle est définitivement pleine de surprise, le temps et donc le stress n'y a pas sa place... J'ai choisi ces douze photos qui sont pour moi une représentation de la vie des rues, par l'accumulation je voulais rendre palpable l'animation en Inde .
Inde & Népal - 8000km - 2013/2014
UNE VÉRITÉ PLUSIEURS CHEMINS
Namasté
( Mains jointes devant le buste pour un semblable, devant le visage pour un maître spirituel, au dessus de la tête pour une divinité, c'est le signe de salutation indien dans un respect et une profonde reconnaissance de l'autre.) Spiritualité : peu ou pas de dissociation ici entre vivre et croire. L'une ne fonctionne pas sans l'autre. La spiritualité fait partie intégrante de la vie en Inde, pudja (célébration), festivités en l'honneur des dieux, visites quotidienne des temples...les Hindoux vivent leur foi pleinement, ouvertement et de manière spontanée... Autant que les chrétiens, les musulmans, les bouddhistes, ou toutes autres formes de religions en Inde. Chaque lieu, qu'il soit public ou privé, met à l'honneur une ou plusieurs divinités, elles reçoivent quotidiennement couronnes de fleurs, bougies, dons, prières... Elles accompagnent chaque geste de la vie indienne. J'ai pu partager certaines cérémonies, célébrations, rituel, moment de foi intense bouleversant, intimidant, déroutant. Des gens qui se mettent à genoux en pleine rue, des femmes, des enfants, des hommes qui se font raser pour offrir leurs cheveux aux dieux, des pèlerinages de milliers de personnes dont certaines se mutilent, des dieux mis à l'honneur en toute circonstance quelle qu'elle soit, des sadhus(moines hindous), des corps brûlés puis jeter dans le Gange pour être purifiés et mettre fin au cycle de la réincarnation, des vaches sacrées que nul ne peut manger ni même toucher ou faire travailler, des personnes rentrant en transe pendant que la foule indique un point dans le ciel, des fervents vidés de toute force après une intense prière, des temples plein du soir au matin, des prières, des chants, des offrandes, des mariages confiés aux horoscopes et aux signes que le dieu invoqué enverra... Tous ces moments ont été source de beaucoup de questionnements quant à l'essence même de la spiritualité en Inde, est-elle conditionnée par le pays lui-même ou véritablement souhaitée ? Est-elle simplement accessible à une blanche française et catholique? Bon nombre de questions sont restés sans réponses, certaines divinités m'ont paru plus accessibles que d'autres, certains hindous m'ont particulièrement touchée par leur philosophie de vie mais cette ferveur palpable en Inde reste encore un total mystère. Je crois que je peux affirmer que sans celle-ci l'Inde ne serait pas l'Inde. C'est pour ceci que j'ai choisi de vous exposée Namasté en couleur car la spiritualité est ce doux masala (mélange d'épices) qui donne toute sa couleur à l'Inde.
Inde & Népal - 8000km - 2013/2014
UNE VÉRITÉ PLUSIEURS CHEMINS
Om Shanti
Partie en Inde pour travailler au près des plus démunis, j'ai passé 7 mois dans une petite structure à Pondicherry, qui offre du soutien scolaire et une crèche pour les enfants d'un village de pêcheurs. La plupart du temps le père étant en prison, handicapé, mort ou alcoolique, Om Shanti prend en charge les enfants permettant aux mères de famille (ses femmes fortes qui forcent le respect) de partir travailler pour la journée. Ces durs labeurs sont parfois source d'un revenu plus que réduit qui permet l'achat d'un kilo de riz ou d'un peu d'épice...mais qui peut déclencher la violence maritale. Un chemin d'entraide, de services rendus, de partage, la vie de ce village de pêcheurs aussi simple soit-elle a été source de joie et de remise en question. La vie humaine n'est parfois pas juste, pourrions nous dire ! Pouvoir, argent, drame, elle est ponctuée de nombreux paramètres que nous pourrions nommer ici « obstacles aux bonheur » mais qu'est-ce que le bonheur ? Les vraies valeurs : le partage, l'entraide, l'amour ne sont-elles pas les véritables sources de bonheur ? Alors oui on peut qualifier la vie de ce petit village de triste, pauvre et douloureuse... Mais n'est-il pas vrai que peu importe notre provenance et notre pouvoir d'achat le bonheur est à la portée de chacun. La société dans laquelle nous vivons est parfois rude mais ne nous permet-elle pas d'être heureux chacun à notre niveau ? Le bonheur est-il réservé à l'élite de la société ? Après un an dans un bidonville au Mexique je confirme ma première analyse. Le bonheur peut résider dans l'amour d'une mère pour ses enfants, d'un époux parti travailler tout le jour pour subvenir au besoin de sa famille, de la joie de savoir que son fils étudie et qu'il pourra avoir une vie plus confortable, d'une entraide entre voisins, d'une bougie un soir sans électricité... J'ai pris conscience qu'une vie plus simple tournée vers l'essentiel pouvait être source de grand bien-être. Les plaisirs simples que nous offrent la vie sont trop souvent bafoués par une course incessante au pouvoir et à l'argent que nous dicte notre société de consommation. Je ne m'exclue malheureusement pas de cette analyse. J'ai voulu par ses triptyques exprimer les sentiments que j'ai ressentis en vivant dans ce village. Ces enfants d'une grande beauté et d'une grande maturité et ces quelques scènes de vie quotidienne..
Mexique - Saltillo - La Gloria 2010/2011
CADA DIA SE LEVANTA EL SOL
Chaque jour se lève le soleil
MEXIQUE / SALTILLO | Du 1 au 29 Novembre